Après le Shahed 136 pour la Russie, l'Iran fournira 15000 drones à la Chine

L’Iran fournira à la Chine 15 000 drones, selon un responsable

Cette information provient du média Iran International, qui est basé au Royaume-Uni et on peut légitimement douter de sa véracité, car elle provient d’un organe médiatique appartenant à l’opposition réfugiée en Europe. Ces détracteurs du pouvoir iranien ont tout intérêt à exagérer les menaces de Téhéran. Cela dit, les nouvelles peuvent s’avérer justes, compte tenu de l’enchainement des événements.

Selon le média basé au Royaume-Uni, Iran International, un conseiller anonyme du ministre iranien du Renseignement, a révélé lors d’une cérémonie à l’Université internationale de Qazvin, que la Chine est dans la « file d’attente » pour recevoir 15 000 drones iraniens, l’allié étant un client majeur parmi 90 pays cherchant à bénéficier de la vaste industrie des drones de Téhéran.

Après le succès opérationnel des drones d’attaque Shahed-136 fournis par l’Iran à la Russie, il n’est pas surprenant que de nouveaux clients soient intéressés par l’acquisition de systèmes similaires.  Certaines sources soupçonnent même les Iraniens d’avoir fourni aux forces russes des drones sous-marins. Ces drones, qui naviguent immergés en toute discrétion, peuvent effectuer des opérations de reconnaissance, d’observation et de surveillance et surtout détruire des cibles avec leurs charges explosives. Apparemment, ces drones sous-marins ont déjà été utilisés en Ukraine assez récemment.

Les Russes seraient également intéressés par d’autres systèmes d’armes iraniens, tels que les missiles balistiques ou les missiles de croisière. Mais cette information a été démentie par Téhéran

Sans préciser les types de drones concernés, un responsable iranien a révélé que la Chine est l’un des principaux clients de drones fabriqués en Iran et qu’une importante cargaison devrait être envoyée à Pékin, au milieu de la controverse en cours sur la fourniture de véhicules aériens sans pilote (UAV) par Téhéran à la Russie.

« Depuis le jour où nous nous sommes tournés vers l’Est, l’Occident ne pouvait pas le supporter et un exemple était la guerre en Ukraine », a déclaré le conseiller, faisant référence à l’armement de la Russie par l’Iran avec des drones tout au long de son invasion en cours de l’Ukraine.

Lorsque le rôle de Téhéran dans l’approvisionnement militaire de Moscou a été révélé des mois après le début de la guerre l’année dernière, il l’a d’abord nié avant de l’admettre avec l’affirmation qu’il l’avait fait des mois avant que la Russie ne lance son invasion.

Depuis lors, cependant, l’Iran n’a fait qu’approfondir sa coopération avec le Kremlin en continuant à fournir des drones aux forces russes, le Wall Street Journal rapportant ce mois-ci que les deux alliés vont de l’avant avec des plans de construction d’une nouvelle usine en Russie qui pourrait produire au moins 6 000 drones de conception iranienne pour l’effort de guerre de Moscou.

De nombreux pays occidentaux ont imposé des sanctions à l’Iran pour son aide active, et les États-Unis ont freiné les exportations vers les entreprises iraniennes responsables de la production des drones utilisant des composants américains.

En conclusion, si cette information est correcte, elle représente un développement majeur et favorisera l’industrie militaire iranienne à l’échelle mondiale.