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TARSANA ترسانة

Actualité de la défense et des industries militaires du Moyen-Orient اخبار الدفاع و الصناعات العسكرية في الشرق الاوسط

Après l'Algérie, l'Egypte et l'Iran, la Turquie a son porte aéronefs TGC Anadolu

Après l’Algérie, l’Egypte et l’Iran, la Turquie introduit son porte-avions TCG Anadolu en service actif

 

Contrairement à l’annonce de l’introduction du porte-aéronefs dans sa phase d’essai il y a deux ans et qui a été très médiatisée, l’entré en service actif de ce navire au début de cette année, s’est déroulée dans la discrétion. Probablement, pour des raisons géopolitiques.

Avec l’entré en service actif du TCG Anadolu, la Turquie rejoint le club des marines moyen-orientales qui disposent de ce genre de bâtiments de commandement, de débarquements et de projections des forces, capables de transporter des véhicules, des chars, des hélicoptères, des avions légers et surtout des drones.

Le premier pays de la rive sud de la Méditerranée à acquérir ce potentiel naval fut l’Algérie, en introduisant officiellement le 28 mars 2015 le Qalaat Beni Abbas, qui est dérivée du navire amphibie et porte-aéronefs italien de la classe San-Giorgio et qui a été construit par les chantiers navals Fincantieri en Italie.

Le deuxième pays du Moyen-Orient qui a réussi à équiper sa marine de deux navires amphibies porte-hélicoptères de la classe Mistral a été l’Egypte, avec la réception du premier au début juin 2016 et du deuxième qui a été livré par DCNS en France le 16 septembre 2016. Ils ont été baptisés Gamal Abd El-Nasser et Anouar El-Sadat.

La troisième puissance régionale à adopter des porte-aéronefs dans ses forces navales, a opté pour une approche différente. L’Iran a préféré comme d’habitude innover et faire autrement que les autres : il a transformé un navire civil en porte-aéronefs. Cette idée originale a permis à Téhéran de procurer à sa marine une solution rapide et moins couteuse. Le Shahid Mahdavi peut mettre en œuvre des hélicoptères lourds et un très grand nombre de drones.

Le TCG Anadolu qui porte le numéro L-400 est dérivé du porte-avions espagnol de la classe Juan-Carlos dont l’Espagne possède un exemplaire et l’Australie en possède deux. Sa construction sous-licence a officiellement débuté le 30 avril 2016 au chantier SEDEF, dans la baie de Tuzla à Istanbul. Son premier déploiement opérationnel à la fin 2022, fait de la Turquie le quatrième pays du Moyen-Orient disposant d’un porte-aéronefs. Il est le vaisseau amiral et le premier porte-avions de la marine turque. En 2019, est lancé le projet d’un sister-ship, le TCG Trakya.

Tous ces porte-aéronefs sont considérés comme les pièces-maitresses pour les marines qui les emploient. Pas seulement parce que ces navires sont les unités les plus lourdes dont ces marines disposent, mais parce que ce sont des bases avancées pour débarquer et commander des forces expéditionnaires. Ces plateformes navales servent donc à déployer des troupes amphibies mécanisées blindées et aéronavales, à leur fournir une base aérienne et logistique, un appui feu et même un hôpital pour l’assistance médicale. Sans oublier que ce sont ces porte-avions qui commandent les autres navires de la flotte qui l’escortent.

Ankara maintient une présence militaire importante à l’étranger et déploie des troupes au-delà de ses frontières. Que ce soit au Proche-Orient, en Afrique, dans les Balkans ou dans le Caucase, ces théâtres d’opération peuvent justifier pour Ankara la nécessité de disposer de porte-aéronefs polyvalents, capables de soutenir ses forces.

Puisque les besoins et impératifs géostratégiques sont forcément différents pour les marines des pays que nous avons cités, c’est plus pertinent de présenter en détail tous ces porte-avions chacun à part et par ordre chronologique. Nous essaierons de consacrer le prochain enregistrement au Kalaat Bani Abbas algérien. La deuxième vidéo sera consacrée au Gamal Abd Al-Nasser égyptien. La troisième parlera du porte-aéronefs iranien Shahid Mahdavi. La dernière vidéo de cette série, évoquera le cas du TCG Anadolu turc.

Cette course à l’armement entre les puissances moyen-orientales dans le domaine aéronaval, aboutira à doter ces nations de moyens d’interventions au-delà de leurs carrés géographiques. Cette capacité expéditionnaire pèsera de plus en plus lourd sur les perceptions diplomatiques et contribuera au prestige de ces pays aux yeux de leurs propres populations et aux yeux des autres forces amies ou ennemies.

Le plus notable dans ces évolutions, est surtout la tendance de ces pays à vouloir construire leurs porte-aéronefs par leur propre moyens et non seulement de les acheter à l’étranger. Que ce soit en construisant ces navires sous-licence accompagnées par des transferts de technologies comme dans le cas turc ou en développant des solutions innovante et originale comme dans le cas de Téhéran.

Ce processus de se doter d’une industrie navale lourde est très long et chacune de ses étapes peut prendre une dizaine d’année. Si l’effort de ces marines est maintenu, un jour prochain verra leurs dotations de véritables forces aéronavales disposant de vrais porte-avions capables de mettre en œuvre des avions de chasse classiques.

 

Après l'Algérie, l'Egypte et l'Iran, la Turquie a son porte aéronefs TGC Anadolu
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